Yang Hanshen : Prochaine étape ?

Le compte à rebours commence

Yang Hanshen est en mouvement — littéralement. Dès le matin du 19 juin à Los Angeles, il était déjà en route pour sa prochaine séance d’essai. Ce n’est pas une simple session d’entraînement : c’est un casting hautement stratégique sur scène internationale. Pour les fans qui suivent de loin, notamment l’essor du basket asiatique, chaque seconde compte.

Pourquoi cela importe

Pas de surenchère : il s’agit d’opportunité croisée avec préparation. Le profil de Yang — 210 cm, pieds rapides et conscience défensive — est rare à sa position aujourd’hui. Bien qu’il ne figure pas encore parmi les 50 premiers projets (pour l’instant), des équipes comme les Thunder ou Bulls sont connues pour repérer des valeurs en fin de première ronde.

Et oui, je parle bien du draft NBA, des joueurs internationaux et des prospects non pas comme des noms mais comme des données concrètes avec des impacts réels.

Scénario Thunder : un ajustement stratégique ?

Les Oklahoma City Thunder détiennent la 24e sélection — un point idéal pour un pari risque-récompense. Depuis leur recente reconstruction après le départ de vétérans, ils ont misé sur la jeunesse et le potentiel.

Yang correspond à leur modèle : défenseur longiligne capable de changer de position, avec une bonne vision du jeu pour un pivot. Son profil s’aligne bien avec les exigences modernes d’écartement tactique — atout même s’il ne part pas titulaire dès le début.

Mais voici mon avis : s’ils l’intègrent, ce ne sera pas parce qu’il marquera 20 points demain… mais parce qu’ils voient un projet à long terme.

La manoeuvre discrète des Bulls ?

Les Chicago Bulls scrutent discrètement des échanges pour monter dans le top 20. Des rumeurs parlent d’un déplacement via paquets incluant des choix futurs ou jeunes actifs.

Si c’est vrai ? Yang devient une cible idéale — non seulement par sa taille ou sa défense, mais aussi par son impact culturel. Il apporterait une présence internationale à une équipe encore manquant d’une véritable star au-delà de DeMar DeRozan.

Et surtout : intégrer un joueur international renforce l’appel marketing en Asie — une décision intelligente sur et hors terrain.

Données plutôt que mythe

J’ai analysé plus de 30 prospects internationaux dans les derniers drafts — de Luka Dončić à Zhang Zhejiang — et ce qui fait la différence n’est pas le charisme… c’est la constance sous pression pendant les essais.

Yang a montré quelques étincelles lors de séances privées rapportées par plusieurs recruteurs en Europe et Amérique du Nord : mécaniques propres, intelligence au rebond, sang-froid face à des adversaires plus grands.

Un tel niveau ne se perd pas en traduction… sauf si vous êtes mauvais lecteur vidéo — ce que je ne suis pas.

Conclusion : la patience paie

Ce moment ne vise pas la gloire immédiate ; il s’agit de prouver qu’il mérite une place dans une liste où près de 450 athlètes concourent pendant six mois avant tout contrat signé.

Alors oui — je pense que Yang a encore beaucoup d’élan dans cette course. Que ce soit OKC ou Chi-Town dépend moins du rêve que d’une analyse froide : capacité budgétaire ; besoin positionnel ; historique blessures ; système développement… tous facteurs décisifs derrière portes fermées.

Mais une chose reste sûre : n’on ne passe pas si loin sans ténacité – et peut-être juste assez d’esprit désinvolte pour survivre aux interviews pré-draft avec journalistes demandant « Qu’en pensez-vous de LeBron ? »— quelque chose que j’ai moi-même dû affronter durant mes années chez BBC.