Yang Hanshen : 46% au Green Room

Les chiffres ne mentent pas

Depuis l’hiver dernier, je traque les données du draft — bien avant que la plupart des fans connaissent Yang Hanshen. Aujourd’hui, pas de spéculations : seulement des calculs. Grâce aux invites officielles et aux probabilités connues, on peut cartographier son parcours probable.

Le Green Room ? Lieu de départ non seulement pour la célébration, mais aussi pour la validation statistique. Seulement 13 joueurs ont été invités ; 11 suivront. Cela signifie que l’entrée se limite aux premiers choix du top 24 — rare et significatif.

Décrypter sa trajectoire en workout

Yang a passé des séances privées avec huit équipes NBA : Trail Blazers (11), Jazz (21 & 43), Wolves (17 & 31), Thunder (15 & 24), Pacers (23 & 44), Nets (19, 26, 27, 36), Hawks (13 & 22). Mais attention : seules les équipes avec des picks entre #15 et #44 sont pertinentes maintenant — les plus tôt sont déjà fixés.

Donc ? Il n’a aucune raison de tomber en dessous du #44 à moins d’un événement improbable. Et dans notre modèle ? L’improbable n’existe pas.

La force de sa représentation

Oui, il est représenté par Paul-Allen Group — le même agence qui a guidé d’autres talents internationaux. Leur stratégie était claire : viser une valeur en première ronde tout en conservant des options en deuxième.

C’est pourquoi on ne voit aucun signe qu’il soit « abandonné » sous le #30 sauf changement soudain dans les échanges. Leur confiance indique qu’ils croient fermement en son seuil minimal dans la première ronde — une croyance appuyée par les données.

Analyse probabiliste : un instantané du modèle

Selon les slots confirmés où Yang a travaillé :

• Probabilité Green Room : équipes avec picks #15–#23 → six places possibles → \(\frac{6}{13} = \textbf{~46\%}\)
• Chance première ronde : ajouter Thunder (#24) et Nets (#26–#27) → \(\frac{9}{13} = \textbf{~69\%}\)
• Possibilité deuxième ronde : trois slots restants → \(\frac{3}{13} = \textbf{~31\%}\)

Ce n’est pas du hasard — c’est une probabilité conditionnelle face à l’incertitude. Et oui, l’incertitude reste élevée car les échanges arrivent vite… mais pas au hasard.

Pourquoi cela va au-delà d’un joueur seul

Yang n’est pas un simple prospect international — il incarne comment le recrutement moderne mêle jugement humain à logique froide. Moins de « réactions instinctives » ce soir-là ; davantage de « narrations pilotées par modèle ».

Et honnêtement ? C’est rafraîchissant. Quand chaque commentaire hurle « Il sera pris ! » ou « Il ne sera même pas drafté », je préfère l’analyse silencieuse à la cacophonie.

Le ballon ne ment pas — ni mes modèles de régression après ajustement pour taille d’échantillon et facteurs extrêmes comme l’histoire médicale ou les lacunes défensives… tous intégrés via un lissage logistique en R.

Laissez-moi dire une chose clairement : si vous suivez ce draft non seulement comme divertissement mais comme exercice prédictionnel, suivez ces probabilités comme vous surveilleriez des stats temps réel lors d’une série éliminatoire.

Parce que l’analyse basket n’a rien à voir avec l’émotion — elle tourne autour de motifs déguisés en potentiel.