Larsson : Le Silence Qui Parle

Les Chiffres N’ont Pas Parlé — Mais Lui Oui

Je l’ai vu sur le parquet de Malmö : pas de cris, pas de feux d’artifice. Juste Larsson — mince, silencieux, les yeux fixés sur la prochaine possession. 17 points. 3 rebonds. 3 passes. Des statistiques qui ressemblent à des haïkus écrits en sueur.

Le Silence Entre les Sifflets

À Chicago, on mesurait la valeur au score. Ici ? En Suède ? Le jeu n’a pas besoin de bruit pour dire la vérité. Ses passes ne visent pas à impressionner — mais à relier. Une passe précise, comme un cutter dans le silence.

Le Basketball Basse-Couleur

J’ai grandi là où on l’appelait « art ouvrier ». Pas toute étoile porte des chaussures flashy ou parle en rebonds médiatiques. Certains parlent par le silence — celui que seul celui qu’on a dit « tu es trop petit » sait porter.

La Ligue Euro n’est Pas une Scène — C’est un Sanctuaire

Il ne s’agit pas d’être vu. Mais d’être compris. Larsson n’a pas été drafté : il a été forgé dans les ruelles des terrains hivernaux de Stockholm, où personne ne regarde… si tu n’as pas appris à écouter.

Nous Croyions Chercher des Éclats — Il nous a Offert des Haïkus

Nous voulions des dunks et des flashes. Il nous a offert du rythme. Nous croyions qu’il était des données brutes. Il était poésie. Et maintenant ? Maintenant, nous comprenons pourquoi on ne voit les étoiles qu’après le match.