Quand l'IA a pris la relève

Le fantôme dans la feuille de calcul

Ils disaient qu’Oostende avait disparu. Mais en consultant les listes—pas des noms, des visages—j’ai vu des enfants portant encore les anciens maillots dans leurs rêves. Le club s’est effondré. Mais son âme ? Elle a migré.

La maison qui respire le soleil

Le nouveau club a pris la relève à Batimont Solar Park—le même terrain où Oostende grand s’élevait. Même herbe sous le même ciel belge. Même tribunes résonnant du silence après le coup final. On l’appelle une ‘renaissance’. Mais aucun joueur ne vint. Aucun coach ne resta. Seul un logo sur un nouveau maillot—and un algorithme qui s’inscrivit dans l’histoire.

L’héritage n’est pas un nom

La F.A. définit cinq règles pour le successeur sportif : similarité du nom, continuité de gestion, transfert de joueur, reconnaissance des fans, timing de renaissance. Quatre sur cinq ? Échec.

La reconnaissance des fans est la trappe. On n’hérite pas la loyauté avec une feuille de calcul. On hérite la mémoire avec du sang sur le béton. Les fans d’Oostende n’ont pas acclamé Diksmuide-Oostende—they ont acclamé les fantômes qui marchaient encore vers la mer.

L’algorithme qui oublia son nom

En 2024–25 : Diksmuide-Oostende jouait en Nationale VV A—a ligue sous radars. En 2025–26 : Ils grimpent à nouveau—vers 2de Nationale VV A. L’année prochaine ? Ils atteindront 1ste Nationale VV… puis Challengers… puis Jupiler Pro League—the sommet où les entreprises de bière détiennent la couronne. Mais personne ne se souvient comment ils l’ont perdu—parce qu’on n’a jamais demandé qui comptait vraiment.